L'oeil de Mouche
Beyond lies the web.

Encore une étude qui arrive au résultat que les travaux précédents ont sous estimé les problèmes : 3 fois plus de personnes qu'estimé précédemment sont en danger en raison de la montée du niveau des océan.

C’est normal, plus nous progressons plus nous sommes capables d’évaluer les systèmes complexes.

Et puis le bias de ne pas vouloir être taxé d’alarmisme ou de pessimisme a conduit a de nombreuses sous estimations dans tous les domaines. (j’aime beaucoup la conclusion de l’article : ok c’est pire, mais ça veut aussi dire que si on réussit à éviter le problème beaucoup plus de gens que prévus ne souffriront pas des conséquences)

Pour parler simplement : ça va être pire que ce que les gens refusent de croire.

Mais comme personne ne peut calculer/prédire ni comment ni quand, les gens vont continuer de croire que la technologie peut nous sauver.

Je suis scientifique, je ne crois pas aux contes de fées.

Le déni de masse garantit que l’effondrement est certain d'ici une vingtaine d'année.

Je suis persuadée de l'effrondrement rapproché, mais je ne vois pas comment changer ma vie pourrait faire quelque chose pour dévier la trajectoire. Il faut bien plus, tellement plus, que diminuer les empruntes écologiques individuelles. Il faut des changements de société. Développer les transports en commun pour diminuer l'usage de la voiture. Vendre la viande à un prix qui refléte son utilisation des ressources. Arrêter les avions. Planter des arbres, surtout en ville. Et inventer une autre société.
Je ne suis pas dans le déni, je suis dans l'impuissance. Parce qu'entre la population en déni et ceux qui ont le pouvoir qui ne veulent pas changer les choses pour ne pas perdre leur proviléges, je ne vois pas ce que je peux faire. Les manifestations sont passées sous silence, ou bien réprimées dans la violence.

Je ne pense pas que ça soit la fin du monde. Je pense que ça va être la fin du monde tel que je le connais. Oui c'est égoïste de m'alarmer de la disparition de mon confort et de mes privilèges. Oui d'autres souffriront plus. Oui d'autres souffrent déjà plus. Il faut croire que je suis humaine
ça va faire mal. Personne n'a de solution qui ne soit pas un pansement en plastique sur une jambe en bois non issu de forêt gérée durablement.
J'aimerais m'appeler Cassandre.
Mais tant que ceux qui ont le pouvoir de faire changer les choses ne croient pas en la collapsologie ou ne changent rien en attendant un aspirateur à CO2 ex machina.. what can I do ?

The women and men who have told their stories are betting on that future and, in speaking up, have left a trace — of themselves, of their lived experience of a world in which power was distributed unequally, in which abuse and harassment were rampant and unchecked. Individually, they have almost uniformly been punished for it, have paid for it to one degree or another. But with their testimony, they have left their mark, an individual sacrifice offered up to a collective future, one in which we should all be worth more.

Je trouve la fin de l’article bien positif. Bien sur il faut essayer de croire que ça peut et ça va s’améliorer. Mais les faits sont déplorables : toutes les personnes qui ont témoignée et reporté un harcélement ont souffert.

Nous sommes dans un mécanisme social qui punit les victimes. Tout le monde le sait, et c’est un des facteurs qui rend le témoignage, la dénonciation des faits, difficile.

Pour moi c’est un échec. Le mouvement Mee Too n’est pas parvenu à faire changer la honte de camps.