L'oeil de Mouche
Beyond lies the web.

Pourquoi blogger ?

Un bon article sur les weblogs, qui note que pour bien faire il faut du temps, un ton et de la passion.

Rien de bien nouveau, mais ça ne fait pas de mal de rappeler certaines choses de temps à autres.
Comme, par exemple, les évidences ça ne se fait pas d'usurper le pseudo d'un autre pour laisser des commentaires trollesques, il est de bon ton de citer ses sources (en l'occurrence Mediatic pour les deux articles), les fautes d'orthographes et les références internes sont des choses à consommer avec modération.

Cet article cis compare quelques solutions de blogging et se demande pourquoi écrire un journal et pourquoi en lire un ?
(à quand un comparatif des solutions francophones maintenant que l'offre commence à bien se diversifier ?)

Pourquoi tenir un weblog ?
Qu'est-ce qui pousse des gens à s'exprimer, à déverser jour après jour leurs histoires ou leurs idées ?

Différents weblogs, différentes motivations. Exercice d'écriture, jeu plus ou moins artistique, défi.
L'écriture comme mode de vie. "J'ai toujours écrit beaucoup, c'est une habitude. Quand j'ai découvert les weblogs j'ai su que c'était fait pour moi." Arlequin (corrige moi si je déforme)
Le partage, la communication. Tant qu'à envoyer des histoires/liens/anecdotes à un ou un groupe, autant le publier. Peut être que.. peut être que ça plaira/parlera à d'autres.
Besoin de parler avec d'autres personnes que l'entourage, de se libérer par l'anonymat qu'on se donne ou pas. Il est plus facile de parler face à un écran, bien plus facile de lancer son poste ou son commentaire que d'aborder une personne de face.
Un peu de lâcheté alors ? Mais non, c'est de l'introversion. Et puis ça n'est pas pour le public ni pour la gloire (enfin en général). Le bloggeur écrit pour lui-même, classe ses idées, tiens le journal de ses intérêts. Le weblog comme aide mémoire. Il y a un an j'étais... je pensais...
Seulement l'organisation n'est pas si facile, et les informations s'accumulent vite. Blogger pour soi ou pour les autres, la chronologie n'est parfois pas suffisante. Comment classer ? Il y aura souvent de nouveaux sujets, de raffinements qui apparaîtront. L'avenir est peu prévisible, le weblog encore moins. A quoi bon alors tenter un débroussaillage qui ne sera pas transparent pour autrui ? Il est bien plus simple, moins contraignant, de rester silencieux, de ne rien faire. Se taire.
Oui mais...
Le bloggeur serait-il bavard, voire verbeux ? Oui et non, la généralisation est absurde. Il n'y a pas un bloggeur, il y a des comportements. Et l'envie de s'exprimer. Sans désir le bloggeur se tait.
Pourquoi alors ? pour partager. Peut être parce que nous sommes des idéalistes et que nous cherchons à n'être pas si seuls.
L'important n'est pas le nombre de visiteur ou de liens (même si ça fait du bien à l'égo, il faut le reconnaître). L'important c'est l'interaction. Le dialogue, les dialogues, qui sont nés. Dans un sens, de lien à lien, par email, de vive voix, en page wiki, chez l'un, chez l'autre, à coté, d'une technique à l'autre, au point de se perdre, repris après un silence.
L'important c'est ce sourire derrière l'écran.
Et c'est ça qui fait continuer.

le 07.10.03 à 14:10 dans dehors
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