Blogger comme un travail... addictif
Le New York Time parle des weblogs, plus exactement de la dépendance que blogger peut engendrer. Car c'est un fait reconnu, et en premier lieu par les bloggeurs eux-même, que blogger est addictif. Donc potentiellement dangereux.
Mais quelles sont les motivations à blogger ? S'exprimer, partager, recevoir une gratification instantanée sous forme de commentaire ou de trace dans des statistiques. Savourer la satisfaction du bel article. Avoir l'impression de faire quelque chose de son temps libre, même s'il n'y a pas de retour financier. Partager quelque chose de spécial. S'attarder dessus. C'est si facile. Ca commence par une recherche d'information, pour un article peut être. Et puis un autre lien pourrait être intéressant, pour balancer la chose. Si c'est un sujet d'actualité, d'autres en auront parlé. Si c'est un autre sujet, d'autres en auront peut être parlé aussi. De lien en lien, les pages et le temps filent. Jusqu'à être perdu dans cet océan, cette multitude d'idées et de mots.
Car le bloggeur écrit, encore et encore. Obsession ? Mode de vie.
Je bloggue donc je suis.Et plus je publie, plus j'ai de visites. Plus un blog apparait sur les listes de mise à jour, plus il est visible, et (en) devient connu. C'est en distribuant liens et idées en grand nombre, même bruts, même sans ornements ou commentaires, sans ajouts particulièrement originaux, qu'un weblog a le plus de chance d'être cité. La fréquence peut ainsi passer pour une qualité. D'ailleurs c'est une qualité : qui n'a jamais pesté contre une abscence de mise à jour sur l'un de ses favoris ? Accros à la lecture avant d'être accros à l'interaction bloggienne. Alors le bloggeur reviens, s'informe, discute, compare, accumule jusqu'à assembler... quoi ? Quelque chose qui se tient plus ou moins, ficelé par le temps et la personnalité de l'auteur, qui s'applique.
Blogger avec assiduité serait, d'après ces différents articles, comparable à un travail. Non, parce que c'est une activité motivée par le plaisir. Et changer cette motivation sous-jacente lui enlève sa saveur. Blogger sous contrainte est agréable comme jeu, moins comme activité car alors le loisir est contaminé, et dépérit. Toutefois si c'est au profit d'activités plus sportives, ou plus réelles qui viendra s'en plaindre ?
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Commentaires
Quand blog rime avec drogue
Laurent à traduit l'article du NYT à la suite de son article sur le sujet.
mouche - 05.06.04 à 12:16 - # - Répondre -