Du lecteur
Je le désire en général, je le redoute en particulier.
Ma relation au lecteur se teinte d'ambivalence, quelque soit ma production. Je sais ce que j'écris, je ne sais pas qui, ni quand, me lit. J'ai cru vouloir le savoir. Faiblesse de l'ego qui a besoin d'être rassuré, curiosité qui permet de mieux orienter les sujets et les échanges.
Aujourd'hui, sans remettre en question l'aspect pratique, je me demande si je n'aurais pas mieux fait de ne pas ouvrir les commentaires. Rester à l'état originel. M'exprimer, lier simplement. Ne plus parler seule implique-t-il une oreille un oeil ou une réponse ?
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Commentaires
Parler du lecteur le fait-il venir?
A un article par mois, si tu veux des lecteurs ou pire encore des commentaires, va falloir offrir un cierge au dieu des fils de syndication.
castor - 20.04.08 à 22:08 - # - Répondre -
← Il faut croire que oui...
C'est vrai, c'est pourquoi je me dis qu'il faudrait que je publie plus, mai je peine à trouver un rythme. Et puis sortie du tourbillon, je peine aussi à trouver des sujets valant un article...
Mouche - 20.04.08 à 22:51 - # - Répondre -
où il est question de sardines et d'otaries
Mouche, ton billet "logo ergo sum" m'a beaucoup touchée et bizarrement je n'arrive pas à le commenter. Dire, écrire pour ne pas disparaître, pour exister ? Je ne sais pas si il faut trouver cela pathétique ou tout simplement évident, négatif ou positif ? C'est vrai et c'est juste, ça j'en suis sûre.
Et celui-ci sur l'importance et la fonction du lecteur, il est lié, n'est-ce pas ? Hervé Resse a fait une interview de blogueur intéressante. Comme c'est un humoriste, il comparait le blogueur friand de commentaires à une otarie attrapant les sardines que les spectateurs lui lance !
tilly - 04.05.08 à 22:35 - # - Répondre -